jeudi 27 décembre 2012

Code d'éthique des hackers

 Le code d'éthique des hackers, tel que présenté dans la section 7.3.1 du cours INF6107 a trois angles prédominants: la liberté, le contrôle des outils et le refus de l'ordre établi.

Tout d'abord, la liberté, qu'elle soit pour soi-même (liberté de faire ce que l'on veut, comme on le veut) ou pour les outils et l'information. Selon le code d'éthique des hackers, tant l'accès aux outils que l'accès à l'information (et sa possible utilisation) devraient être gratuits, libres et sans limites.

Pour ce qui est des individus, le concept de liberté se rapproche de celui de refus de l'ordre établi. En effet, pour les hackers, les critères socialement acceptés de définition de l'autorité (non pas au sens de "pouvoir" mais au sens de "fiabilité") ne devraient pas être pris en compte. Seules les actions devraient compter pour déterminer la valeur des gens (des hackers en particulier). De plus, ils refusent également l'autorité, au sens de hiérarchie. Je comprends donc qu'ils refusent d'être contrôlés de quelque manière que ce soit.

À l'opposé, le 3e angle de leur code d'éthique suppose un contrôle total, de leur part, sur les outils qu'ils utilisent (ordinateur principalement). Pour eux, l'ordinateur est un outil, un moyen et un but en soi.

En quoi cela est-il distinct de la culture dominante des "non-hackers"? En plusieurs choses. Tout d'abord, la majorité des gens, s'ils considèrent que les ordinateurs peuvent leur faciliter la vie, n'imaginent pas qu'ils peuvent obéir au doigt et à l’œil à leur utilisateur.

De même, nous aimerions tous être jugés uniquement sur nos actions, comme le code d'éthique des hackers le mentionne, mais les critères socialement acceptés demeurent très forts dans le monde réel.

Finalement, l'idée de refuser l'autorité (hiérarchie) sous toutes ses formes et de promouvoir la liberté (personnelle et de l'information) est très alléchante, mais il y a, dans le monde "non-virtuel", une réalité à laquelle on ne peut échapper: il faut gagner des sous pour notre survie quotidienne et cette source de revenus répond aux critères habituels de hiérarchie et de propriété privée.

Hacker semble être un hobby. Ces gens doivent donc avoir une source de revenus autre. Appliquent-ils cette éthique dans leur vie de tous les jours (hors du virtuel), ou est-ce qu'elle n'est bonne que devant l'ordinateur? Je veux bien comprendre que le terme "hacker" ne doive pas avoir une connotation péjorative, comme le présente Ulrich Ariel sur son blogue mais, comme tous les codes d'éthiques idéalistes, je me demande à quel point il est applicable (et appliqué) partout...

Aucun commentaire:

Publier un commentaire